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Extraits & Avis des lecteurs


Résumé :

« Je » est un trentenaire désabusé, cynique. Un inutile qui déteste son emploi et la vie qu’il mène. Quand sa petite amie le quitte - un soir où elle lui annonce qu’elle est enceinte et qu’il lui demande « de qui ? » - il pète les plombs. Il échafaude alors les contours d’un mystérieux plan qui l’entrainera dans une succession de situations improbables et souvent burlesques…


Un titre inutile est un roman contemporain profondément ancré dans son époque. Et derrière l’odyssée absurde du narrateur - durant laquelle il commettra l’inexplicable – il y a la critique amère et cinglante d’une société occidentale matérialiste en plein déclin. Heureusement, l’humour urticant présent tout au long du roman désamorce à chaque fois, in extrémis, le tragique des événements.



Extraits :

« Quand Tahina vous sourit, vous êtes cuit. Son sourire est comme une seringue plantée directement dans votre cœur et qui injecterait le sérum de l’amour absolu ».

« Il paraîtrait qu’avant de mourir, on verrait sa vie défiler. Elle défilerait en accéléré, un peu comme dans la poursuite finale d’un épisode de Benny Hill ».

« J’ai brisé le cœur d’un ange et je ne sais pas ce que prévoit le code pénal divin pour un tel crime».

« Le bonheur n’a rien de compliqué. Une plage de sable blanc, une eau turquoise, une pina colada, et les cuisses de celle qu’on aime pour oreiller ».

« Mon rôle est de compenser votre vie que vous détestez par des objets en plastique remplis de composants électroniques. Ne cherchez plus le bonheur éternel, je vous offre un plaisir éphémère et couteux. Grâce à moi, vous rêvez votre vie, et non l’inverse ».

« - Tu sais J.P, les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un ».

« C’est la tentative de coquetterie la plus désastreuse qu’il m’ait été donnée de
voir ».

« On était dimanche soir, et la coutume veut que les couples ne se parlent pas le dimanche soir. Généralement, le dimanche, vers 18h, une épaisse brume de mélancolie s’invite dans les foyers français empêchant toute communication et toute manifestation d’amour. Les plus chanceux s’ignorent, les autres s’étripent ».

« La téléréalité permet aux incultes d’avoir accès à l’inculture ».

« Sam est mon meilleur ami parce que je suis hétéro, mais si j’étais gay, je serais sûrement amoureux de Sam, car je considère que l’amitié et l’amour ne sont qu’un seul et unique sentiment, ce n’est qu’une question d’orientation sexuelle ».

« A partir de ce moment là, le réel et l’irréel ne firent plus qu’un ».

« J’essaie d’ouvrir les yeux, impossible. Durant la nuit, un mélange d’houmous et de taboulé s’est formé puis solidifié à l’endroit où mes paupières s’étaient rejointes quelques heures plus tôt pour un dernier baiser ».

« Je compris alors que cette miraculeuse révélation et que cette sensation de pure extase opiacée ne pouvait être qu’une offrande enrobée d’un subtil message ».

« Nous sommes ces millions de Gnous conscients du danger mais qui à chaque migration traversent ces rivières infestées de crocodiles sur les plaines du Serengeti ».

« Si Jean-Patrick Moulbi était une pâtisserie, Jean-Patrick Moulbi serait une tarte aux ordures saupoudrée de fumier sur un lit de pourriture ».

« Les railleries des passants qui couvrent presque totalement le hurlement de la sirène des pompiers venus à son secours, démontrent qu’il est possible de juger du degré de civilisation d’une société en observant ses badauds ».

« C’était un moment très beau, d’une grande intensité émotionnelle, et je suis convaincue que si la foule qui nous entourait avait été constituée d’êtres humains, une grande partie aurait été submergée par l’émotion ».

« Le soleil commence à plonger en cette fin d’après midi et l’horizon devrait logiquement s’empourprer mais ici, au milieu des tours, il n’y a rien de logique, et l’idée même d’apercevoir un soir un couché du soleil est illusoire ».

« Je laisse tomber mon bras, au hasard, au-dessus de la fosse commune qui entoure mon canapé et effleure, du bout des doigts, les ruines de mon ancienne vie ».

« Les jours s’enchainaient, se ressemblaient, s’annulaient ».

« Dans les cas les plus extrêmes de détresse amoureuse, certains êtres humains décident de se supprimer. La douleur, devenue trop insupportable, les pousse à effectuer un triple loops sous la rame du RER.B aux heures de pointe. Me concernant, j’ai trop de compassion pour ces pauvres utilisateurs du RER.B (qui chaque jour, acceptent de payer pour s’entasser dans des wagons à bestiaux crasseux) pour leur imposer d’être complices et spectateurs de mon suicide ».

« Mais je ne désespère pas, car il y a longtemps que je n’ai plus d’espoir ».

« Cette société de consommation à outrance crée plus de besoin qu'elle n’en comble ».

« L’africain a un accent très prononcé, presque caricaturale, on dirait Michel Leeb au sommet de sa gloire dans le milieu des années 80 ».

« Aujourd’hui, j’ai fondu en larmes devant la vitrine d’un restaurant Savoyard ».

« A travers la vitre de la grosse berline, j’observe, désabusé, les gesticulations primitives et les outrances que s’envoient les conducteurs parisiens excédés. Miraculeusement, l’épais vitrage de cet imposant véhicule allemand ne laisse pénétrer aucun bruit extérieur (Deutsche qualitat), et les hurlements, les insultes racistes et les rafales de klaxons inutiles rebondissent sur la vitre. Cet habitacle, calme et parfaitement protégé de la folie des hommes me renvoie alors à ma propre folie ».

« Dans ma cage thoracique, je sens comme un craquement sourd. Ce sont les premiers signes annonciateurs d’un tsunami oculaire ».

« Elle s’apprête à faire couler le délicieux breuvage le long de son sublime œsophage, (offrant à ce liquide l’ultime secret de ses entrailles et d’y découvrir les splendeurs de sa beauté intérieure) ».

« En 2011, un jeune chinois de 17 ans vivant à Chenzhou, dans la province du Hunan, a vendu son rein pour pouvoir s’acheter un Ipad 2. Ce livre ne lui ai pas dédié ».


Avis des lecteurs :

"Un titre surprenant, une couverture arrogante, un scénario intrigant, bref on a envie de l'acheter. Et une fois en notre possession, la satisfaction est au rendez-vous. On avale ce roman sans savoir où il va nous mener, notre seule certitude est d'être accompagné par le cynisme caractéristique d'Un Titre Inutile. Des personnages attachants, qui critiquent une société décadente, sans se prendre au sérieux. Ce livre n'a pas voulu se décoller de mes mains avant que je n'ai tourné la dernière page, m'arrachant tout au long de l'histoire de (fort) nombreux éclats de rire. On en redemande !"

God save the funk !

                                                                                                                               Alexandre A.


"Un roman original, inattendu et poignant. Une œuvre accessible et agréable de par sa simplicité et sa sincérité. Mais au delà des apparences, c'est un bouquin qui fait réfléchir..."
Ines, France


"Une expérience atypique, une histoire qui commence légère et qui se complexifie tout au long de la lecture. Une ligne conductrice qui tient en haleine le lecteur. Un lecteur qui lit dans les transports en commun risque surement d’oublier de descendre à sa station habituelle. Beaucoup d’humour et une vision décalée de la vie qui pousse aux interrogations personnelles. J’adore !!!"
Sam, France

"Frais, original et surtout hors norme. Ce petit livre est à l'image de son personnage principal, simple et sans aucune prétention. Le personnage, un antihéros antipathique auquel on n'a pas vraiment envie de s'identifier mais qui arrive tout de même à nous faire partager ses angoisses, sa vision très sombre de notre société, ce qui le rend à certains passages "presque" attachant. On ne s'ennuie pas une seule page et certaines répliques sont savoureuses et déjà culte ! On attend avec impatience le prochain roman."
                                                                                           RBZ, France

"C'est un livre dont le héros désabusé et perdu ne supporte plus la société dans laquelle il vit et aspire à autre chose. C'est un roman parfois surprenant, bourré d'humour, mais c'est surtout une histoire d'amitié et une très belle histoire d'amour entre deux êtres fragiles et très forts à la fois"

Nadira, France


"Je trouve que les descriptions et les expressions reflètent certainement la personnalité de l'auteur : attachant et direct. Les émotions passent et finissent par vous atteindre, parfois on craint le pire...puis l'amitié et la complicité des personnages surgissent et font rempart pour protéger le héros de l'histoire. Il y a aussi une extraordinaire vérité sur le fonctionnement et le relationnel des individus dans notre société. Enfin, en toile de fond, il y a cette histoire d'amour sublime qui met un peu de poésie tout au long du livre, cela prouve que même dans cette société dans laquelle nous vivons où l'appât du gain devient indispensable pour survivre, l'amour a sa place et dépasse toutes ces valeurs de bénéfice et de productivité. Je trouve ce livre très réel, c'est un miroir de notre société"
 O.M, France

5 commentaires:

  1. Moi qui n'aime pas lire, j'ai été pris du début a la fin! Je conseille vivement ce roman a toute personne qui souhaite prendre du recul sur la société et nos idéaux reçus. Pour tout les amoureux de belles histoires d'amour, et de tragédie, c'est assurément le livre qu'il vous faut! Cinéphile et amateur de musique, vous serez surpris par l'abondance de références décrites dans cet ouvrage! En quelques mots, un roman qui vous tiendra en haleine de bout en bout. Une seule envie, le lire a nouveau...

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  2. Alors pour commencer les points positifs :
    C'est un récit très immersif, le fait que le narrateur parle à la première personne et conte son histoire avec un langage courant et une touche d'humour donne l'impression de le connaître.
    On arrive à sentir à quel point il est amoureux de sa dulcinée sûrement grâce aux longues et nombreuses descriptions de cette dernière, aucunes n'est objectives.
    En faite, en général l'auteur a bien réussi à transmettre les émotions de ses personnages, qui du coup, ont l'air bien réels.
    Il nourrit l'histoire de quelques mystère qui, par conséquent, éveille une certaine curiosité chez le lecteur.
    Et enfin, il est fan de Marvin Gaye !
    Pour les points négatifs :
    J'ai eu l'impression quelques fois d'être perdu dans le temps, à la façon de certains thriller américain bourré de flashback et d'éllipses temporelles.
    On note une haine surréaliste pour le président N, qui je trouve m'a donné une vision un peu grotesque du personnage, toutefois ça n'a pas totalement discrédité notre personnage.
    Notre protagoniste semble tout au long de l'histoire invincible, dans le sens où le seul pouvant lui faire du mal est lui même, nul autre n'y arrive ( en même temps, il a touché le fond)
    Qu'est-il arrivé au pigeon ? on ne sait pas ..

    Bref dans l'ensemble j'ai trouvé que c'était un roman très sympa à lire, on se sent vite concerné et intrigué par l'avenir de notre personnage sans nom.
    Good !

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  3. Roman très sympa et plein d'humour
    S Lkl

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  4. On se dit toujours en ouvrant un livre pour la première fois « Vais-je accrocher ou pas ? ». Donc, je commence la lecture, et une dizaine de pages plus tard : BINGO ! La mayonnaise prend. Trois heures et demi plus tard, terminé, et c’était vraiment très bon. Une histoire où le personnage sans nom nous tient en haleine du début à la fin. Les ingrédients : une grosse tranche d’humour et une poêlé d’amitié arrosées d’une touchante histoire d’amour. Bien mélanger, mettre au four à 180°c, laissez gratiner, et savourez ce délicieux et inattendu roman.
    Chef B.Ryback

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  5. J'ai beaucoup aimé ce livre, d’une imagination débordante. Ce roman est vraiment le reflet de la vie économique, capitaliste, inhumaine du moment ! Ce roman tourne à la dérision certaines situations bien réelles dans la vie, notamment les clients de la Fnuc !!!! Les vieux, les paumés, les "chiants" tout y passe avec délectation.
    Mais où êtes-vous allés chercher toutes ces idées concernant l'histoire abracadabrante sur les toits de la Fnuc!! Un pur régal !
    Quant à la jolie Tahina, la grâce parfaite…
    Le regard sur la vie actuelle est celui que malheureusement beaucoup subissent : exploitations humaines, égoïsme, guerre des chefs (très drôle celui de la Fnuc!), manipulation politique, capitalisme à outrance…
    Félicitations, j'ai passé un excellent moment, j'attends donc une suite...
    Caroline P.

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